L'ouverture des archives révèle au pays l'après-guerre, l'accueil des nazis et l'antisémitisme
LE MONDE | 14.08.03 | 12h46
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3222--330525-,00.html
Une puissante organisation secrète chargée de fournir l'asile était dirigée par Rodolfo Freude, collaborateur de Juan Peron.
Buenos Aires de notre correspondante
Le sombre rôle joué par l'Argentine au lendemain de la seconde guerre mondiale avec l'accueil massif de nazis et autres criminels de guerre européens grâce au soutien du général Juan Domingo Peron (1946-1955) est à nouveau sur la sellette à Buenos Aires.
L'ouverture des archives de la direction nationale de migrations, qui a été ordonnée à la mi-juillet par le président Nestor Kirchner, a révélé que 7 250 fascistes croates sont arrivés en Argentine à partir de 1946, dont quinze grands criminels de guerre. Parmi eux, Ivo Heinrich, conseiller financier d'Ante Pavelic, ancien chef de l'Etat oustachi (pro hitlérien) et qui avait également trouvé refuge en Argentine, et Friedrich Rauch, qui était en fait un colonel SS chargé par Hitler de retirer l'or de la Banque centrale de Berlin et de l'enterrer dans les montagnes de Bavière. Tous ces immigrants s'étaient vu délivrer des passeports de la Croix-Rouge par l'intermédiaire du Vatican.
Dans son édition du 27 juillet, le quotidien de gauche Pagina 12 consacre deux pages aux deux premiers dossiers qui ont été rendus publics, et qui démontrent le rôle actif joué par l'Eglise catholique pour donner refuge aux anciens nazis, parmi lesquels Adolf Eichmann, Joseph Mengele et Klaus Barbie.
Un livre a provoqué l'ouverture des archives : L'Authentique Odessa, du journaliste argentin Uki Goni, qui a paru aux Etats-Unis en 2002 et qui a été traduit il y a quelques mois en espagnol. M. Goni a mené pendant six ans une minutieuse enquête sur "la route des rats" vers l'Argentine après avoir consulté des archives en Europe, trouvant la plupart des portes fermées en Argentine. Démontrant les liens du général Peron avec le IIIe Reich, le journaliste dévoile l'existence d'une puissante organisation secrète chargée de fournir un asile sûr en Argentine aux nazis venus principalement d'Italie et de Suisse.
M. Goni indique que le gouvernement de Peron a accueilli près de 300 criminels de guerre. Mais aussi des dizaines de Français, Belges, Italiens, Croates et Slovaques ayant collaboré avec le régime nazi.
Cette organisation secrète était dirigée à Buenos Aires par Rodolfo Freude, collaborateur de Peron, responsable de la propagande officielle et directeur des services secrets.
INTERDICTION DES RÉFUGIÉS JUIFS
Dans une tribune d'opinion, M. Goni révèle que "le secret d'Etat le mieux gardé" en Argentine est une circulaire secrète du ministère des affaires étrangères datant de 1938, avant même l'arrivée au pouvoir de Peron, qui interdisait l'entrée en Argentine de réfugiés juifs fuyant l'Allemagne nazi. Exception faite, précise M. Goni, de ceux qui avaient les moyens financiers de payer des pots-de-vin à des diplomates argentins. Cette "circulaire 11" n'a jamais été rendue publique et n'a pas non plus été abolie, ajoute le journaliste.
Après la parution du livre, le centre Simon Wiesenthal a demandé au gouvernement argentin d'avoir accès aux documents mentionnés par M. Goni.
A Washington, une résolution a été présentée au Congrès en mai pour solliciter du gouvernement argentin qu'il ouvre toutes ses archives concernant les nazis. A Buenos Aires, des parlementaires ont exigé une enquête pour vérifier si d'importantes archives du département des migrations avaient été détruites en 1996 sous le gouvernement de l'ex-président Carlos Menem. En 1992, après un voyage officiel à Washington et des entretiens avec la communauté juive, M. Menem avait ordonné l'ouverture en grande pompe des archives secrètes de la police et de services de renseignement sur le séjour en Argentine de criminels de guerre nazis. A l'exception de quelques coupures jaunies de journaux, ces archives avaient déçu les chercheurs venus du monde entier.
Une importante communauté juive vit en Argentine (300 000 personnes). Deux attentats antisémites ont eu lieu à Buenos Aires, contre l'ambassade d'Israël en 1992 et contre la mutuelle juive AMIA en 1994, faisant 105 morts et des centaines de blessés. Ces attentats n'ont jamais été éclaircis.
Devant le manque d'empressement de la police argentine pour aider à retrouver les criminels de guerre nazis, un commando israélien avait enlevé en 1960 Adolf Eichmann, qui vivait paisiblement en Argentine, pour le ramener et le juger en Israël. En 1990, l'officier SS Josef Franz Schwammberger, accusé d'avoir assassiné 5 000 juifs polonais, avait été extradé vers l'Allemagne après avoir vécu plus de vingt ans en Argentine sans être inquiété. En 1995, l'ancien SS Erich Priebke, l'assassin des fosses Ardéatines, avait été extradé vers l'Italie après avoir été arrêté en Patagonie, où il coulait une vie tranquille depuis 1946.
En 1998, le fasciste croate Dinko Sakic, ex-commandant du camp de concentration Jasenovac, a été arrêté en Argentine et extradé en Croatie. Des dizaines de milliers de personnes, dont des Serbes, des juifs, des Tziganes et des Croates hostiles au régime oustachi, avaient trouvé la mort à Jasenovac. Tous ces criminels de guerre avaient acquis la nationalité argentine et prospéré sous des identités d'emprunt, mais parfois aussi en conservant leurs véritables patronymes, dénotant l'impunité dont ils jouissaient.
Un des grands mystères concerne Martin Bormann, qui serait venu en Argentine avec le fameux "trésor nazi" à bord d'un sous-marin. De nombreuses légendes circulent en Argentine sur ce butin, dont une partie, dit-on, aurait abouti dans les caisses de l'Etat sous le premier gouvernement Peron.
Christine Legrand
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Huit mandats d'arrêt contre des Iraniens
Le juge argentin Juan José Galeano a lancé, mercredi 13 août, un mandat d'arrêt international à l'encontre de huit nouveaux ressortissants iraniens dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre la mutuelle juive AMIA qui avait fait 105 morts en 1994. Ces mandats viennent s'ajouter aux quatre autres lancés en mars contre des diplomates iraniens, source d'une vive tension entre Téhéran et Buenos Aires.
Parmi les nouvelles personnes recherchées figurent, entre autres diplomates et fonctionnaires, un ancien ambassadeur d'Iran en Argentine. Dans sa décision, le juge Galeano souligne que le rôle du "gardien de la Révolution islamique", Ali Khamenei, reste à éclaircir. - (AFP.)
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 15.08.03
terça-feira, agosto 12
A Novidade
Por PEDRO CORDEIRO
Terça-feira, 12 de Agosto de 2003
jornal.publico.pt
Partido monárquico de esquerda em formação
Portugal vai ter um novo partido político até ao final do ano. Ainda sem nome, a formação anuncia-se "de raiz assumidamente monárquica", admiradora do Bloco de Esquerda e promotora de uma "limpeza radical" do país. O líder do novo partido é Fernando Sá Monteiro, que foi presidente do Partido Popular Monárquico (PPM) entre 1994 e 1997. O partido apresentou-se ontem, através de um comunicado enviado à imprensa. Nele, assume-se a linha política de Ribeiro Telles e Barrilaro Ruas, históricos do PPM, que depois o trocaram pelo Partido da Terra. Sá Monteiro tentou, em tempos, coligar aqueles dois partidos. Confrontado com a irrelevância actual de ambos, afirmou ao PÚBLICO que tem noção da "dificuldade em encontrar espaço político". No entanto, pensa que os actuais partidos não servem o país. Responsabiliza-os pelo descalabro económico e acusa-os de "compadrio e elevado índice de corrupção". A excepção é o Bloco de Esquerda. Sá Monteiro deseja que o novo partido monárquico se aproxime deste movimento, que considera "um expoente do aperfeiçoamento da democracia". Embora não se identifique com a ideologia bloquista, garante rever-se nos valores da esquerda, tal como a maioria dos fundadores do novo partido. Sobre estes, diz que são pessoas "dispostas a sacrificar-se", mas não revela nomes até Setembro. Sá Monteiro assegura que a defesa da monarquia não é o mais importante para o seu partido, até porque "não se põe a questão" de restaurá-la. Por isso, rejeita ligações ao pretendente ao trono português, Duarte de Bragança. Contudo, acredita que as ideias monárquicas são "actualizáveis dentro da República", para que esta mantenha a "dignidade histórica". O novo partido está a juntar as 7500 assinaturas necessárias para se constituir. Pretende concorrer às eleições europeias de 2004, "se possível com uma voz única, senão em coligação", segundo Sá Monteiro.
Por PEDRO CORDEIRO
Terça-feira, 12 de Agosto de 2003
jornal.publico.pt
Partido monárquico de esquerda em formação
Portugal vai ter um novo partido político até ao final do ano. Ainda sem nome, a formação anuncia-se "de raiz assumidamente monárquica", admiradora do Bloco de Esquerda e promotora de uma "limpeza radical" do país. O líder do novo partido é Fernando Sá Monteiro, que foi presidente do Partido Popular Monárquico (PPM) entre 1994 e 1997. O partido apresentou-se ontem, através de um comunicado enviado à imprensa. Nele, assume-se a linha política de Ribeiro Telles e Barrilaro Ruas, históricos do PPM, que depois o trocaram pelo Partido da Terra. Sá Monteiro tentou, em tempos, coligar aqueles dois partidos. Confrontado com a irrelevância actual de ambos, afirmou ao PÚBLICO que tem noção da "dificuldade em encontrar espaço político". No entanto, pensa que os actuais partidos não servem o país. Responsabiliza-os pelo descalabro económico e acusa-os de "compadrio e elevado índice de corrupção". A excepção é o Bloco de Esquerda. Sá Monteiro deseja que o novo partido monárquico se aproxime deste movimento, que considera "um expoente do aperfeiçoamento da democracia". Embora não se identifique com a ideologia bloquista, garante rever-se nos valores da esquerda, tal como a maioria dos fundadores do novo partido. Sobre estes, diz que são pessoas "dispostas a sacrificar-se", mas não revela nomes até Setembro. Sá Monteiro assegura que a defesa da monarquia não é o mais importante para o seu partido, até porque "não se põe a questão" de restaurá-la. Por isso, rejeita ligações ao pretendente ao trono português, Duarte de Bragança. Contudo, acredita que as ideias monárquicas são "actualizáveis dentro da República", para que esta mantenha a "dignidade histórica". O novo partido está a juntar as 7500 assinaturas necessárias para se constituir. Pretende concorrer às eleições europeias de 2004, "se possível com uma voz única, senão em coligação", segundo Sá Monteiro.
sexta-feira, agosto 8
No 50.º aniversário da morte de Estaline
Nostalgia russa pelos tempos do socialismo
www.avante.pt
7/Ago/2003
O 50º aniversário da morte de Estaline (05.03.1953) foi comemorado sem indiferença e com respeito na antiga URSS, mas noutros países com o habitual «grande espectáculo» que os «media» ocidentais costumam dedicar a todos os acontecimentos em que Estaline se distingue. Uma vez mais, vieram à baila os muitos milhões que teria mandado executar e, enfim, toda uma série de horrores a que a História, a verdadeira, não consente aval. O nome do escritor Alexandr Solzhenitsyn oferece constante fonte de apoio a todos os especuladores na matéria. A sua afirmação de que os «excessos» de Estaline teriam conduzido milhões de pessoas à morte, serve-lhes às mil maravilhas. Mas parece que as coisas não foram bem assim...
Apesar de uma intensa barragem de comentários duvidosos, Moscovo abriu num dos museus da cidade uma exposição dedicada à vida e obra de Josef Vissarionovitch Djiugashvili. Tirando partido da crescente nostalgia do povo russo pelos dias em que o socialismo parecia afirmar-se e Estaline lhe dava credibilidade, os organizadores da exibição abriram ao público moscovita que acorreu ao Museu da História Contemporânea Russa (antigamente, o Museu da Revolução), diversas salas onde se apresentaram fotografias, cartas, documentação diversa e objectos que pertenceram ao antigo governante soviético. Este, através da agitadíssima carreira que se conhece, esteve no poder durante mais de três décadas. A sua morte foi profundamente sentida pelo povo das repúblicas soviéticas. A sua memória não se apagou do espírito daqueles que lhe conheceram a trajectória. É por isso que tantos milhares de pessoas, apesar da campanha imperialista que aponta as fomes, as guerras, as repressões, as purgas, os «gulags», como características chave da carreira de Estaline, acorreu à exposição demonstrando firme certeza nos ideais do comunismo e lastimando o rumo que os acontecimentos tomaram, entretanto.
A acção de Estaline fez tremer os imperialistas (e ainda faz ...)
Estaline fez parte, inevitavelmente, do primeiro governo de comissários do povo saído da Revolução de Outubro, sobraçando a pasta das Nacionalidades. Nesse governo, a que Lenine presidia, entraram, também, Rykov (Interior), Milyutin (Agricultura), Schlyapnikov (Trabalho), Nogin (Comércio e Indústria), Lunacharsky (Educação), Stepanov (Finanças), Trotsky (Negócios Estrangeiros), Lomov (Justiça), Teodorovitch (Produtos Alimentares), Glebov (Correios e Telégrafos). Os assuntos militares eram dirigidos por uma comissão formada por Antonov-Ovseyenko, Krylenko e Dybenko.
O papel de Estaline durante a guerra civil provocada pelas intrigas e pelas invasões dos países imperialistas que pretendiam sufocar o Estado socialista logo à nascença, é objecto de muitas, sempre controversas considerações. O mesmo tem de dizer-se quanto à chefia exercida durante a 2.ª Guerra Mundial. Mas existem poucas dúvidas de que Estaline se elevou ao mais alto nível de dirigente militar e político numa época cruel e rude em que liderou o país dos sovietes até à vitória final e à entrada do Exército Vermelho no Reichstag. Basta que notemos as principais revelações dos marechais soviéticos, Jukov e Rokossovsky, só para citar estes dois nomes históricos.
Outro capítulo da trajectória de Estaline em que os dirigentes e os propagandistas do capitalismo mundial se mostram extremamente intransigentes e vorazes (compreende-se porquê...) é o da campanha da colectivização das terras. Mas a intransigência de Estaline era, igualmente, compreensível. Assim, a 6 de Fevereiro de 1928, dizia ele: «Os camponeses pobres e uma proporção considerável dos de nível médio, venderam e já entregaram ao Estado toda a sua produção de trigo. O governo pagou-lhes, segundo os preços acordados. Mas pode admitir-se que o nosso mesmo governo pague aos “kulaks” (grandes proprietários) duas vezes mais por iguais quantidades de trigo?». Os «kulaks», obviamente, foram liquidados como classe social. Mais tarde, em 1935, Estaline tinha, ainda, esta famosa conclusão para nos dar: «Deve compreender-se que de todas as preciosas formas de capital que existem no mundo, a mais decisiva é formada pelos homens e, entre estes, a mais preciosa são os quadros partidários».
_____
A voz da História
Para Lenine, o fim aproximava-se. Mas com relutante ordem dos médicos, escreveu, ainda, o seu testamento político cujas primeiras notas começou a ditar a 24 de Dezembro de 1922. Dias depois, a 4 de Janeiro de 1923, incluiu uma adição que ficaria para a História e que transcrevemos:
«Estaline é demasiado rude e este defeito, ainda que tolerável entre nós no tratamento de assuntos entre comunistas, torna-se inaceitável num Secretário-Geral do Partido. É por isso que sugiro que os camaradas pensem na maneira de o fazer sair desse lugar nomeando alguém que em todos os aspectos seja diferente do camarada Estaline e que, acima de tudo, seja mais tolerante, mais leal, mais educado, menos caprichoso e demonstre mais consideração pelos outros camaradas. Penso, ainda, que de um ponto de vista da salvaguarda dos interesses do nosso Partido contra eventuais divisões e partindo daquilo que já escrevi sobre as relações entre Estaline e Trotsky, isto não é um simples pormenor mas, se o fosse, tratar-se-ia, na verdade, de um pormenor que poderia assumir decisiva importância».
O 13.º Congresso do Partido Comunista, agindo segundo as recomendações de Lenine e tendo presente o documento que acima citamos, decidiu alargar para 53 o número de membros do Comité Central, apesar da oposição de Trotsky. Mas, depois de discutido o documento preparado por Lenine, o Congresso decidiu manter Estaline no lugar de Secretário-Geral do Partido devido à sua luta consequente contra o trotskismo. Os delegados temiam, não injustificadamente, que a substituição de Estaline, nas condições do momento, só desse vantagens aos que haviam entrado na estrada do divisionismo. Entretanto, o próprio Secretário-Geral garantia estar preparado para corrigir os defeitos por Lenine descritos na sua carta.
Mas os desenvolvimentos seguintes e a passagem do tempo indicam que Estaline não cumpriu a garantia prestada. Abusando do poder, promoveu o culto da sua própria personalidade acabando por cometer graves erros (mas não todos os que se lhe apontam), tanto em assuntos de política interna como noutros da área internacional. Por outro lado, note-se que a melhor homenagem que pode prestar-se ao chefe soviético, são os próprios imperialistas que a realizam ao continuarem, 50 anos após a sua morte, a massacrarem-nos com o que têm por enormidades e erros do Partido e de Estaline, mas que se revelaram vitórias de carácter histórico inegável - a construção do socialismo num só país; a electrificação de toda a URSS; a industrialização em massa; as grandes obras nacionais e o espectacular cumprimento dos Planos Quinquenais; a inolvidável e épica vitória do povo soviético, do Partido e do Exército Vermelho na 2.ª Guerra Mundial; o acesso à arma atómica para que se aquietassem os maníacos americanos.
Quando apareceu Solzhenitsyn a glorificar as «vítimas» do estalinismo, e fazendo, portanto, «esclarecer» o mundo quanto ao que se passara, tanto o escritor como a máquina da propaganda imperialista que o fez e apoiou se esqueceram de notar que essas «vítimas» tinham vestido a farda do inimigo nazi e que a ele se tinham acolhido na expectativa de que a URSS perdesse a guerra. Mas essas expectativas saíram goradas, como todos sabemos.
_____
Cronologia
21.12. 1879 – Nascimento de Josef Estaline;
Julho de 1903 – Condenado a 3 anos de exílio na Sibéria por ter apoiado uma greve;
Junho de 1906 – Casou com Ekaterina Svanize, filha de um ferroviário, que também se interessava por assuntos políticos. Ekaterina morreu em 1907, depois do nascimento de um filho, Vassily. Em 1918, Estaline casou com Nadezda Allilueva que lhe deu um filho, Yakov, em 1921, e uma filha, Svetlana, em 1925; Nadezda suicidou-se em 1932 e Yakov sucumbiria num campo de concentração nazi, em 1943; Svetlana transferiu-se para os Estados Unidos em 1966;
1907 - Organizador de campanhas de fundos a favor do Partido bolchevique; encontrou-se com Lenine, secretamente, em Berlim;
Outubro de 1917 - Revolução e tomada de todo o poder pelos sovietes;
Abril de 1922 - Secretário-Geral do Partido Comunista;
Janeiro de 1924 – Morte de Lenine;
1929-1935 - Colectivização da agricultura;
1937-1938 – Reorganização do sistema de quadros partidários através de purgas que atingiram altas personalidades da época consideradas figuras anti-Partido;
Junho de 1941 – Invasão hitleriana da URSS;
Novembro-Dezembro de 1941 - Derrota dos nazis às portas de Moscovo;
Fevereiro de 1943 - Derrota dos nazis em Estalinegrado;
Fevereiro de 1945 - Estaline discute o futuro de mundo em Yalta, com Churchill e Roosevelt;
Abril de 1945 - O Exército Vermelho entra em Berlim e derrota Hitler;
Maio de 1945 - Estaline preside à Parada da Vitória em Moscovo;
Agosto de 1949 - Explosão de um engenho nuclear soviético;
05.03.1953 - Morte de Estaline;
Nostalgia russa pelos tempos do socialismo
www.avante.pt
7/Ago/2003
O 50º aniversário da morte de Estaline (05.03.1953) foi comemorado sem indiferença e com respeito na antiga URSS, mas noutros países com o habitual «grande espectáculo» que os «media» ocidentais costumam dedicar a todos os acontecimentos em que Estaline se distingue. Uma vez mais, vieram à baila os muitos milhões que teria mandado executar e, enfim, toda uma série de horrores a que a História, a verdadeira, não consente aval. O nome do escritor Alexandr Solzhenitsyn oferece constante fonte de apoio a todos os especuladores na matéria. A sua afirmação de que os «excessos» de Estaline teriam conduzido milhões de pessoas à morte, serve-lhes às mil maravilhas. Mas parece que as coisas não foram bem assim...
Apesar de uma intensa barragem de comentários duvidosos, Moscovo abriu num dos museus da cidade uma exposição dedicada à vida e obra de Josef Vissarionovitch Djiugashvili. Tirando partido da crescente nostalgia do povo russo pelos dias em que o socialismo parecia afirmar-se e Estaline lhe dava credibilidade, os organizadores da exibição abriram ao público moscovita que acorreu ao Museu da História Contemporânea Russa (antigamente, o Museu da Revolução), diversas salas onde se apresentaram fotografias, cartas, documentação diversa e objectos que pertenceram ao antigo governante soviético. Este, através da agitadíssima carreira que se conhece, esteve no poder durante mais de três décadas. A sua morte foi profundamente sentida pelo povo das repúblicas soviéticas. A sua memória não se apagou do espírito daqueles que lhe conheceram a trajectória. É por isso que tantos milhares de pessoas, apesar da campanha imperialista que aponta as fomes, as guerras, as repressões, as purgas, os «gulags», como características chave da carreira de Estaline, acorreu à exposição demonstrando firme certeza nos ideais do comunismo e lastimando o rumo que os acontecimentos tomaram, entretanto.
A acção de Estaline fez tremer os imperialistas (e ainda faz ...)
Estaline fez parte, inevitavelmente, do primeiro governo de comissários do povo saído da Revolução de Outubro, sobraçando a pasta das Nacionalidades. Nesse governo, a que Lenine presidia, entraram, também, Rykov (Interior), Milyutin (Agricultura), Schlyapnikov (Trabalho), Nogin (Comércio e Indústria), Lunacharsky (Educação), Stepanov (Finanças), Trotsky (Negócios Estrangeiros), Lomov (Justiça), Teodorovitch (Produtos Alimentares), Glebov (Correios e Telégrafos). Os assuntos militares eram dirigidos por uma comissão formada por Antonov-Ovseyenko, Krylenko e Dybenko.
O papel de Estaline durante a guerra civil provocada pelas intrigas e pelas invasões dos países imperialistas que pretendiam sufocar o Estado socialista logo à nascença, é objecto de muitas, sempre controversas considerações. O mesmo tem de dizer-se quanto à chefia exercida durante a 2.ª Guerra Mundial. Mas existem poucas dúvidas de que Estaline se elevou ao mais alto nível de dirigente militar e político numa época cruel e rude em que liderou o país dos sovietes até à vitória final e à entrada do Exército Vermelho no Reichstag. Basta que notemos as principais revelações dos marechais soviéticos, Jukov e Rokossovsky, só para citar estes dois nomes históricos.
Outro capítulo da trajectória de Estaline em que os dirigentes e os propagandistas do capitalismo mundial se mostram extremamente intransigentes e vorazes (compreende-se porquê...) é o da campanha da colectivização das terras. Mas a intransigência de Estaline era, igualmente, compreensível. Assim, a 6 de Fevereiro de 1928, dizia ele: «Os camponeses pobres e uma proporção considerável dos de nível médio, venderam e já entregaram ao Estado toda a sua produção de trigo. O governo pagou-lhes, segundo os preços acordados. Mas pode admitir-se que o nosso mesmo governo pague aos “kulaks” (grandes proprietários) duas vezes mais por iguais quantidades de trigo?». Os «kulaks», obviamente, foram liquidados como classe social. Mais tarde, em 1935, Estaline tinha, ainda, esta famosa conclusão para nos dar: «Deve compreender-se que de todas as preciosas formas de capital que existem no mundo, a mais decisiva é formada pelos homens e, entre estes, a mais preciosa são os quadros partidários».
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A voz da História
Para Lenine, o fim aproximava-se. Mas com relutante ordem dos médicos, escreveu, ainda, o seu testamento político cujas primeiras notas começou a ditar a 24 de Dezembro de 1922. Dias depois, a 4 de Janeiro de 1923, incluiu uma adição que ficaria para a História e que transcrevemos:
«Estaline é demasiado rude e este defeito, ainda que tolerável entre nós no tratamento de assuntos entre comunistas, torna-se inaceitável num Secretário-Geral do Partido. É por isso que sugiro que os camaradas pensem na maneira de o fazer sair desse lugar nomeando alguém que em todos os aspectos seja diferente do camarada Estaline e que, acima de tudo, seja mais tolerante, mais leal, mais educado, menos caprichoso e demonstre mais consideração pelos outros camaradas. Penso, ainda, que de um ponto de vista da salvaguarda dos interesses do nosso Partido contra eventuais divisões e partindo daquilo que já escrevi sobre as relações entre Estaline e Trotsky, isto não é um simples pormenor mas, se o fosse, tratar-se-ia, na verdade, de um pormenor que poderia assumir decisiva importância».
O 13.º Congresso do Partido Comunista, agindo segundo as recomendações de Lenine e tendo presente o documento que acima citamos, decidiu alargar para 53 o número de membros do Comité Central, apesar da oposição de Trotsky. Mas, depois de discutido o documento preparado por Lenine, o Congresso decidiu manter Estaline no lugar de Secretário-Geral do Partido devido à sua luta consequente contra o trotskismo. Os delegados temiam, não injustificadamente, que a substituição de Estaline, nas condições do momento, só desse vantagens aos que haviam entrado na estrada do divisionismo. Entretanto, o próprio Secretário-Geral garantia estar preparado para corrigir os defeitos por Lenine descritos na sua carta.
Mas os desenvolvimentos seguintes e a passagem do tempo indicam que Estaline não cumpriu a garantia prestada. Abusando do poder, promoveu o culto da sua própria personalidade acabando por cometer graves erros (mas não todos os que se lhe apontam), tanto em assuntos de política interna como noutros da área internacional. Por outro lado, note-se que a melhor homenagem que pode prestar-se ao chefe soviético, são os próprios imperialistas que a realizam ao continuarem, 50 anos após a sua morte, a massacrarem-nos com o que têm por enormidades e erros do Partido e de Estaline, mas que se revelaram vitórias de carácter histórico inegável - a construção do socialismo num só país; a electrificação de toda a URSS; a industrialização em massa; as grandes obras nacionais e o espectacular cumprimento dos Planos Quinquenais; a inolvidável e épica vitória do povo soviético, do Partido e do Exército Vermelho na 2.ª Guerra Mundial; o acesso à arma atómica para que se aquietassem os maníacos americanos.
Quando apareceu Solzhenitsyn a glorificar as «vítimas» do estalinismo, e fazendo, portanto, «esclarecer» o mundo quanto ao que se passara, tanto o escritor como a máquina da propaganda imperialista que o fez e apoiou se esqueceram de notar que essas «vítimas» tinham vestido a farda do inimigo nazi e que a ele se tinham acolhido na expectativa de que a URSS perdesse a guerra. Mas essas expectativas saíram goradas, como todos sabemos.
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Cronologia
21.12. 1879 – Nascimento de Josef Estaline;
Julho de 1903 – Condenado a 3 anos de exílio na Sibéria por ter apoiado uma greve;
Junho de 1906 – Casou com Ekaterina Svanize, filha de um ferroviário, que também se interessava por assuntos políticos. Ekaterina morreu em 1907, depois do nascimento de um filho, Vassily. Em 1918, Estaline casou com Nadezda Allilueva que lhe deu um filho, Yakov, em 1921, e uma filha, Svetlana, em 1925; Nadezda suicidou-se em 1932 e Yakov sucumbiria num campo de concentração nazi, em 1943; Svetlana transferiu-se para os Estados Unidos em 1966;
1907 - Organizador de campanhas de fundos a favor do Partido bolchevique; encontrou-se com Lenine, secretamente, em Berlim;
Outubro de 1917 - Revolução e tomada de todo o poder pelos sovietes;
Abril de 1922 - Secretário-Geral do Partido Comunista;
Janeiro de 1924 – Morte de Lenine;
1929-1935 - Colectivização da agricultura;
1937-1938 – Reorganização do sistema de quadros partidários através de purgas que atingiram altas personalidades da época consideradas figuras anti-Partido;
Junho de 1941 – Invasão hitleriana da URSS;
Novembro-Dezembro de 1941 - Derrota dos nazis às portas de Moscovo;
Fevereiro de 1943 - Derrota dos nazis em Estalinegrado;
Fevereiro de 1945 - Estaline discute o futuro de mundo em Yalta, com Churchill e Roosevelt;
Abril de 1945 - O Exército Vermelho entra em Berlim e derrota Hitler;
Maio de 1945 - Estaline preside à Parada da Vitória em Moscovo;
Agosto de 1949 - Explosão de um engenho nuclear soviético;
05.03.1953 - Morte de Estaline;
As Frases
Sexta-feira, 08 de Agosto de 2003
jornal.publico.pt
"Avante!" elogia Estaline
A propósito dos 50 anos da morte de José Estaline, o "Avante!" publica dois textos de que o PÚBLICO transcreve passagens.
"Uma vez mais vieram à baila os muitos milhões que teria mandado executar e, enfim, toda a série de horrores a que a História, a verdadeira, não consente aval."
"O nome do escritor Alexandr Solzhenitsyn oferece constante fonte de apoio a todos os especuladores na matéria. A sua afirmação de que os 'excessos' de Estaline teriam conduzido milhões de pessoas à morte, serve-lhes às mil maravilhas. Mas parece que as coisas não foram bem assim..."
"Quando apareceu Solzhenitsyn a glorificar as 'vítimas' do estalinismo, e fazendo, portanto, 'esclarecer' o mundo quanto ao que se passara, tanto o escritor como a máquina da propaganda imperialista que o fez e apoiou se esqueceram de notar que essas 'vítimas' tinham vestido a farda do inimigo nazi e que a ele se tinham acolhido na expectativa de que a URSS perdesse a guerra. Mas essas expectativas saíram goradas, como todos sabemos."
"A sua morte foi profundamente sentida pelo povo das repúblicas soviéticas. A sua memória não se apagou do espírito daqueles que lhe conheceram a trajectória. É por isso que tantos milhares de pessoas, apesar da campanha imperialista que aponta as fomes, as guerras, as repressões, as purgas, os 'gulags', como características chave da carreira de Estaline, acorreram à exposição [realizada em Moscovo] demonstrando firme certeza nos ideais do comunismo e lastimando o rumo que os acontecimentos tomaram, entretanto."
"Note-se que a melhor homenagem que pode prestar-se ao chefe soviético, são os próprios imperialistas que a realizam ao continuarem, 50 anos após a sua morte, a massacrarem-nos com o que têm por enormidades e erros do Partido e de Estaline, mas que se revelaram vitórias de carácter histórico inegável - a construção do socialismo num só país; a electrificação de toda a URSS; a industrialização em massa; as grandes obras nacionais e o espectacular cumprimento dos Planos Quinquenais; a inolvidável e épica vitória do povo soviético, do Partido e do Exército Vermelho na 2.ª Guerra Mundial; o acesso à arma atómica para que se aquietassem os maníacos americanos."
Sexta-feira, 08 de Agosto de 2003
jornal.publico.pt
"Avante!" elogia Estaline
A propósito dos 50 anos da morte de José Estaline, o "Avante!" publica dois textos de que o PÚBLICO transcreve passagens.
"Uma vez mais vieram à baila os muitos milhões que teria mandado executar e, enfim, toda a série de horrores a que a História, a verdadeira, não consente aval."
"O nome do escritor Alexandr Solzhenitsyn oferece constante fonte de apoio a todos os especuladores na matéria. A sua afirmação de que os 'excessos' de Estaline teriam conduzido milhões de pessoas à morte, serve-lhes às mil maravilhas. Mas parece que as coisas não foram bem assim..."
"Quando apareceu Solzhenitsyn a glorificar as 'vítimas' do estalinismo, e fazendo, portanto, 'esclarecer' o mundo quanto ao que se passara, tanto o escritor como a máquina da propaganda imperialista que o fez e apoiou se esqueceram de notar que essas 'vítimas' tinham vestido a farda do inimigo nazi e que a ele se tinham acolhido na expectativa de que a URSS perdesse a guerra. Mas essas expectativas saíram goradas, como todos sabemos."
"A sua morte foi profundamente sentida pelo povo das repúblicas soviéticas. A sua memória não se apagou do espírito daqueles que lhe conheceram a trajectória. É por isso que tantos milhares de pessoas, apesar da campanha imperialista que aponta as fomes, as guerras, as repressões, as purgas, os 'gulags', como características chave da carreira de Estaline, acorreram à exposição [realizada em Moscovo] demonstrando firme certeza nos ideais do comunismo e lastimando o rumo que os acontecimentos tomaram, entretanto."
"Note-se que a melhor homenagem que pode prestar-se ao chefe soviético, são os próprios imperialistas que a realizam ao continuarem, 50 anos após a sua morte, a massacrarem-nos com o que têm por enormidades e erros do Partido e de Estaline, mas que se revelaram vitórias de carácter histórico inegável - a construção do socialismo num só país; a electrificação de toda a URSS; a industrialização em massa; as grandes obras nacionais e o espectacular cumprimento dos Planos Quinquenais; a inolvidável e épica vitória do povo soviético, do Partido e do Exército Vermelho na 2.ª Guerra Mundial; o acesso à arma atómica para que se aquietassem os maníacos americanos."
sexta-feira, agosto 1
European Union
HOW LEFT IS LEFT IN EUROPE?
New Centre, Third Way
by DANIEL BENSAÏD *
Capitalism's project of globalisation seems to be running into
problems.
The spectacular worsening of the world economic crisis and Gerhard
Schröder's victory in the German elections suggest that good news may
be at
hand: the end of our winter of neo-liberalism, to be replaced by a
spring
of social democracy. A "neo" socialism is on the way. Remodelled;
neo-Labour; and neo-Keynesian.
However, it is not a new left. It is being hailed, rather, as a Third
Way
and a Neue Mitte (new centre). During the recent Labour Party
conference in
Blackpool, Tony Blair was ebullient about having turned Labour into a
party
that was "pro-business and pro-enterprise"(1). On 21 September 1998
there
was a summit in New York, around the idea of establishing an
International
of the centre left. Tony Blair waxed lyrical about the "radical
centre".
Romano Prodi - at that time still Italy's prime minister - talked of a
"world-wide Olive-tree alliance". And Bill Clinton was reportedly
delighted
to see the Third Way becoming a global phenomenon. In this
all-conquering
mood of modernity, the government of Lionel Jospin is looking a bit
old-fashioned.
Beyond speeches and symbols, the policy matches up to stated
intentions.
The sociologist Anthony Giddens, Blairism's guru and author of its
little
Blue Book, says that "the term 'centre-left' isn't an innocent label. A
renewed social democracy has to be left of centre, because social
justice
and emancipatory politics remain at its core. But the 'centre'
shouldn't be
regarded as empty of substance" (2).
From all this derives a bold programme to establish a Third Way which
is to
be a "radical centre", a new "democratic state without enemies", an
active
civil society, a "new mixed economy", a new "family democracy", a
"civic
liberalism" beyond the society of labour, a "cosmopolitan nation".
In fact, it is just old policies with a new label. Bodo Hombach,
economics
minister for Rhineland-Westfalia and economic advisor to Gerhard
Schröder,
has his own views of what a German-style Third Way might be: he argues
for
"a Germany that is distanced from the old kind of social state" (3).
The textbook phraseology of Europe's middle-of-the-road socialism
rejects
outright the old left's belief in Keynesian demand management, limiting
the
role of the market, a commitment to egalitarianism and a homogeneous
labour
market. They call for less government and more "governance" (in other
words, a system of regulation that is administrative and
depoliticised).
They are apologists for a new hedonistic individualism, not
old-fashioned
solidarity. Anthony Giddens notes that we now live in a world where
"no-one
any longer has any alternatives to capitalism" (4). The sole
perspective of
this new radical centre is to look after the profits under the
surveillance
of the finance markets. Everything else follows from there.
The Third Way is supposed to find a happy medium between the extremes,
while invoking the "natural constraints of globalisation". The
ideologues
of the Friedrich Ebert Foundation are in no doubt: the social democracy
that emerged from the morass of neo-liberalism will not be what it was
before; they claim that the classic formulas of welfare socialism will
not
be reinstated (5). This is a far cry from Keynes, either old or new.
In an essay which has caused a stir of interest across the Channel,
Donald
Sassoon suggests that "these parties are the only left that is left"
(6).
We need urgently now to counter this perspective with another left,
operating to the left of that left.
Because all the rhetoric about governance, willingness to submit, etc,
is
really a cover for something else.
The International Herald Tribune, not generally given to sociological
analysis, observed that during the Labour Party conference the streets
of
Blackpool were no longer invaded by miners in overalls, but by
businessmen,
lawyers and management consultants, most of them wearing suits and
equipped
with mobile phones (7).
Mr Blair's government features Lord Sainsbury, head of the Sainsbury's
food
chain and one of Britain's richest capitalists; Lord Simon, secretary
of
state for trade and formerly an executive at British Petroleum; Martin
Taylor, a Barclays Bank executive, overseeing reform of the social
security
system; and Peter Davis, an executive from the Prudential insurance
company, heading the group looking at reform of the welfare state.
Similarly, in France, Dominique Strauss-Kahn, the Socialist minister of
finance and economics, is the founder of the Cercle de l'Industrie,
described by L'Expansion as a "lobbying organisation of leading
industrial
employers" (8). All this creates a rather special sort of social
relations.
The incorporation of social democratic elites into the upper echelons
of
government, industry, finance and commerce prospers in inverse
proportion
to their links with the world of work. Given the lack of substance of
the
European proto-bourgeoisie, undecided between its national roots, its
transnational alliances and its European interests, social democracy
has
taken on the role of promoting the neo-liberal Europe of Maastricht and
Amsterdam. Since the traditional parties of the European right are in
crisis, it operates a power of attorney (by default, and perhaps only
temporarily) over the new European imperialism.
Tony Blair began his period in government by declaring the independence
of
the Bank of England, much to the delight of the City. In July 1997 he
lowered the rate of company tax by 2%. His welfare-to-work programme is
designed to organise the transition from welfare - defined as
"unproductive" - to forced labour, in return for basic (and
conditional)
social needs. The other side of this neo-liberal coin is the pursuit of
disciplinary and security-based responses as the sole way of dealing
with
social disintegration: for Tony Blair, New Labour is also "the party of
law
and order" and "zero tolerance".
In Italy, over a two-year period, the main achievement of the Prodi
government has been to satisfy the Maastricht convergence criteria,
while
doing nothing to reduce unemployment, and at the expense of a marked
increase in poverty and social inequality. In France, the Jospin
government
has produced a series of U-turns and backsliding on its already modest
electoral promises. The Juppé plan for reform of the social security
system
is being applied. Dominique Strauss-Kahn has definitively buried the
idea
of a "progressive tax revolution". Privatisation and the dismantling of
public services are accelerating. The concessions to the employers
contained in the law on the 35-hour week are destroying its potential
for
job-creation; they undermine the credibility of the reduced working
week as
a way of fighting unemployment and are burying for the foreseeable
future
any prospect of a 32-hour week. The cause of pension funds is gaining
ground and influence. The Pasqua-Debré laws on immigration have not
been
rescinded, only trimmed.
Mr Strauss-Kahn surveys this scene with the satisfaction of a man who
thinks that duty has been done. "Actually, our policies are both
realist
and left-wing. But to be persuaded of this, people are going to have to
abandon the old benchmarks", because "the days when being left meant
that
you believed in the continuous extension of the public sector are long
since gone" (9).
Centre-right policies
Will the severity of the world economic crisis result in Europe's
social
democrats being pushed to the left? Social democracy is currently in
government in most EU countries, so this provides a suitable
institutional
basis for change. But it also needs the political will capable of
rising to
the challenge. Today it is patently clear that "the apparent coherence
of
the model of a new era of growth was deceptive" (10). A crisis that is
already affecting 40% of the world economy is unlikely to spare Europe.
The
present recession could tip over into depression. It threatens "the
legitimacy of the international capitalist economy" (11).
In the face of this pressure, Europe's middle classes are preparing for
an
imminent intensification of competition with Japan and the United
States.
Their priority is to reorganise the labour market, even if it means
using
"palliative measures" such as in-house training contracts and youth
employment projects as a way of avoiding too sudden a deterioration in
domestic markets. Giorgio Fossa, president of the Confindustria
(Italy's
employers' association), sums up the approach. "Raising employment
levels
depend on the use of several levers: interest rates, taxation, labour
costs
and flexibility" (12). During his recent meeting with Lionel Jospin,
Giovanni Agnelli, the head of Fiat, spelled out the terms of the
dilemma:
does growth have to be at the expense of rigour? The answer is "it
would be
good to have both, but it would be difficult" (13). Obviously, choices
are
going to have to be made. Robert A. Mundell, a professor at Columbia
University and recognised specialist in economic and financial affairs,
puts the position bluntly: the function of centre-left governments in
Europe is to follow centre-right economic policies because they have
scant
margins for anything else (14).
You need to be either short-sighted or complacent to see the beginnings
of
a Keynesian shift in all this, never mind radical reformism.
The neo-liberal social policies of the past two decades have destroyed
the
tools that used to be available for intervention. Monetary management
has
been delegated to the directors of the European Central Bank, who are
independent of Europe's governments. Systems of social protection are
being
dismantled. Privatisation has destroyed the classic lever of
interventionist industrial policy. The employers have been handed tax
concessions without being asked to do anything in return. The wage
relationship which was the basis for the Keynesian policies of the
post-war
period has been reversed by the abolition of index-linked wages, the
localisation of wage bargaining, a flexibility of working hours and the
weakening of trade unions and collective bargaining.
About all that remains is the manipulation of interest rates, assuming
of
course that the politicians succeed in prevailing over the monetarist
orthodoxy of the governors of Europe's banks. On this bold assumption,
and
as long as the crisis does not turn too quickly into depression,
investment
programmes financed by a European loan, a careful management of a euro
that
is not too strong in relation to the dollar (in order not to handicap
exports), and a limited and concerted control of capital flows, might
perhaps cushion the shock for a while. However, it will be too little
to
make a significant difference to unemployment levels.
A serious reforming policy would require a wide-ranging reform of
taxation,
a serious taxation of accumulated wealth, a drastic cut in VAT and a
commitment to progressive taxes on income from capital in order to
redistribute wealth without pumping up demand. It would mean taxing
movements of speculative capital, to be coordinated Europe-wide,
removing
banking secrecy and shutting-down tax havens. It would imply a
strengthening, rather than a dismantling, of social protection, an
active
policy of major public works and services, and would include taking
public
control over utilities (water, energy and transport) at the European
level.
And it would mean a ban on mass redundancies, the increasing of social
provision, the raising of low wages, and coordinated measures to force
a
cut in the working week to 32 hours without loss of wages.
What is needed now is not purely economic or management remedies, but
political choices. There is no doubt that such measures would prompt an
immediate flight of capital, a credit squeeze by the banks and great
anger
in the finance markets, which are notoriously unforgiving. So what can
be
done to counter the blackmail of the employing classes and the "social
killers"? If we want to initiate a bold policy of job-creation and
social
development, we need to build a broad-based movement of opposition to
the
employers. Meet force with force. The citizens versus the market.
And we should begin by having the courage to break the straitjacket of
the
convergence criteria and the stability pact. This is "an opportunity to
get
out of the impasse of Amsterdam" says Jack Lang (15). So why don't we
go
for it? France's secretary of state for European affairs, Pierre
Moscovici,
says himself that "this is not our treaty" (16). So now is the time to
renegotiate it. Otherwise what is the point of having a left and a
string
of left-wing governments across Europe?
In the same article, Mr Moscovici gives his answer. "There is no
suggestion
here of questioning the stability pact." Obviously, if these
governments
are going to adopt more radical measures, they will not do it under
their
own steam. As so many times in the past, it will only happen through
pressure from the social movement, and driven by a new relationship of
forces.
Leaving aside national differences and variations, the Third Way of
this
New Centre turns its back on the classic social democratic policies.
When
asked his opinion about a tax on speculation, Tony Blair replied "No, I
would say that that is the wrong thing to do, because you actually want
people to move money very, very quickly... My view is that the global
market, in the end, is a good thing for us." (17). Ask yourself who
exactly
is the "us" in this. As for Lionel Jospin, his courage is confined to
saying yes to the market economy but no to the "total marketisation of
society" - what is now being called the "market society". As if there
were
not a logical link between the one and the other.
______________________________________________________________
* Philosophy teacher at the University of Paris-VIII. Recent works
include
Le Retour de la question sociale: le renouveau des mouvements sociaux
en
France (with Christophe Aguiton) (Page Deux, Lausanne, 1997); Lionel,
qu'as
tu fait de notre victoire? (Albin Michel, Paris, 1998).
Translated by Ed Emery. This article © Le Monde Diplomatique
(1) International Herald Tribune, Paris, 28 September 1998.
(2) Anthony Giddens, The Third Way, the renewal of social democracy,
Polity
Press, London, 1998, p. 45.
(3) Bodo Hombach, Aufbruch - die Politik der neuen Mitte (New
Beginning:
The Politics of the New Centre), Econ Verlag, Zurich, 1998.
(4) Anthony Giddens, op. cit., pp. 24 and 43.
(5) René Cupérus and Johannes Kandel (ed.), "The magical return of
social-democracy", in European Social-Democracy, Transformation in
Progress, Friedrich Ebert Stiftung, Amsterdam, 1998.
(6) Donald Sassoon, A Hundred Years of Socialism, Fontana, London,
1997.
(7) International Herald Tribune, 30 September 1998.
(8) L'Expansion No 580, 10 September 1998. The same article announces
that
the president of the north region, Michel Delebarre, was about to join
the
circle, as was the new present of the PSA, Jean-Martin Folz.
(9) Alternatives économiques, Paris, September 1998.
(10) On the dynamics of the crisis, see particularly Charles-André
Udry,
"Ouragan boursier ou crise de l'économie capitaliste internationale", a
series of three articles in Le Courrier (Geneva), 21 and 22 September
and 1
October. See also Robert Brenner, "Crisis of productive investment and
speculative crisis", New Left Review No 229, London.
(11) Financial Times, London, 16 September 1998.
(12) Il Sole-24 Ore, Milan, 28 October 1998.
(13) Il Sole-24 Ore, Milan, 30 October 1998.
(14) El Pais, Madrid, 8 November 1998.
(15) Jack Lang, Le Monde, 19 August 1998.
(16) Pierre Moscovici, Le Monde, 27 October 1998.
(17) BBC Radio 4, 30 September 1998, quoted in Marxism Today, special
issue
November-December 1998..
HOW LEFT IS LEFT IN EUROPE?
New Centre, Third Way
by DANIEL BENSAÏD *
Capitalism's project of globalisation seems to be running into
problems.
The spectacular worsening of the world economic crisis and Gerhard
Schröder's victory in the German elections suggest that good news may
be at
hand: the end of our winter of neo-liberalism, to be replaced by a
spring
of social democracy. A "neo" socialism is on the way. Remodelled;
neo-Labour; and neo-Keynesian.
However, it is not a new left. It is being hailed, rather, as a Third
Way
and a Neue Mitte (new centre). During the recent Labour Party
conference in
Blackpool, Tony Blair was ebullient about having turned Labour into a
party
that was "pro-business and pro-enterprise"(1). On 21 September 1998
there
was a summit in New York, around the idea of establishing an
International
of the centre left. Tony Blair waxed lyrical about the "radical
centre".
Romano Prodi - at that time still Italy's prime minister - talked of a
"world-wide Olive-tree alliance". And Bill Clinton was reportedly
delighted
to see the Third Way becoming a global phenomenon. In this
all-conquering
mood of modernity, the government of Lionel Jospin is looking a bit
old-fashioned.
Beyond speeches and symbols, the policy matches up to stated
intentions.
The sociologist Anthony Giddens, Blairism's guru and author of its
little
Blue Book, says that "the term 'centre-left' isn't an innocent label. A
renewed social democracy has to be left of centre, because social
justice
and emancipatory politics remain at its core. But the 'centre'
shouldn't be
regarded as empty of substance" (2).
From all this derives a bold programme to establish a Third Way which
is to
be a "radical centre", a new "democratic state without enemies", an
active
civil society, a "new mixed economy", a new "family democracy", a
"civic
liberalism" beyond the society of labour, a "cosmopolitan nation".
In fact, it is just old policies with a new label. Bodo Hombach,
economics
minister for Rhineland-Westfalia and economic advisor to Gerhard
Schröder,
has his own views of what a German-style Third Way might be: he argues
for
"a Germany that is distanced from the old kind of social state" (3).
The textbook phraseology of Europe's middle-of-the-road socialism
rejects
outright the old left's belief in Keynesian demand management, limiting
the
role of the market, a commitment to egalitarianism and a homogeneous
labour
market. They call for less government and more "governance" (in other
words, a system of regulation that is administrative and
depoliticised).
They are apologists for a new hedonistic individualism, not
old-fashioned
solidarity. Anthony Giddens notes that we now live in a world where
"no-one
any longer has any alternatives to capitalism" (4). The sole
perspective of
this new radical centre is to look after the profits under the
surveillance
of the finance markets. Everything else follows from there.
The Third Way is supposed to find a happy medium between the extremes,
while invoking the "natural constraints of globalisation". The
ideologues
of the Friedrich Ebert Foundation are in no doubt: the social democracy
that emerged from the morass of neo-liberalism will not be what it was
before; they claim that the classic formulas of welfare socialism will
not
be reinstated (5). This is a far cry from Keynes, either old or new.
In an essay which has caused a stir of interest across the Channel,
Donald
Sassoon suggests that "these parties are the only left that is left"
(6).
We need urgently now to counter this perspective with another left,
operating to the left of that left.
Because all the rhetoric about governance, willingness to submit, etc,
is
really a cover for something else.
The International Herald Tribune, not generally given to sociological
analysis, observed that during the Labour Party conference the streets
of
Blackpool were no longer invaded by miners in overalls, but by
businessmen,
lawyers and management consultants, most of them wearing suits and
equipped
with mobile phones (7).
Mr Blair's government features Lord Sainsbury, head of the Sainsbury's
food
chain and one of Britain's richest capitalists; Lord Simon, secretary
of
state for trade and formerly an executive at British Petroleum; Martin
Taylor, a Barclays Bank executive, overseeing reform of the social
security
system; and Peter Davis, an executive from the Prudential insurance
company, heading the group looking at reform of the welfare state.
Similarly, in France, Dominique Strauss-Kahn, the Socialist minister of
finance and economics, is the founder of the Cercle de l'Industrie,
described by L'Expansion as a "lobbying organisation of leading
industrial
employers" (8). All this creates a rather special sort of social
relations.
The incorporation of social democratic elites into the upper echelons
of
government, industry, finance and commerce prospers in inverse
proportion
to their links with the world of work. Given the lack of substance of
the
European proto-bourgeoisie, undecided between its national roots, its
transnational alliances and its European interests, social democracy
has
taken on the role of promoting the neo-liberal Europe of Maastricht and
Amsterdam. Since the traditional parties of the European right are in
crisis, it operates a power of attorney (by default, and perhaps only
temporarily) over the new European imperialism.
Tony Blair began his period in government by declaring the independence
of
the Bank of England, much to the delight of the City. In July 1997 he
lowered the rate of company tax by 2%. His welfare-to-work programme is
designed to organise the transition from welfare - defined as
"unproductive" - to forced labour, in return for basic (and
conditional)
social needs. The other side of this neo-liberal coin is the pursuit of
disciplinary and security-based responses as the sole way of dealing
with
social disintegration: for Tony Blair, New Labour is also "the party of
law
and order" and "zero tolerance".
In Italy, over a two-year period, the main achievement of the Prodi
government has been to satisfy the Maastricht convergence criteria,
while
doing nothing to reduce unemployment, and at the expense of a marked
increase in poverty and social inequality. In France, the Jospin
government
has produced a series of U-turns and backsliding on its already modest
electoral promises. The Juppé plan for reform of the social security
system
is being applied. Dominique Strauss-Kahn has definitively buried the
idea
of a "progressive tax revolution". Privatisation and the dismantling of
public services are accelerating. The concessions to the employers
contained in the law on the 35-hour week are destroying its potential
for
job-creation; they undermine the credibility of the reduced working
week as
a way of fighting unemployment and are burying for the foreseeable
future
any prospect of a 32-hour week. The cause of pension funds is gaining
ground and influence. The Pasqua-Debré laws on immigration have not
been
rescinded, only trimmed.
Mr Strauss-Kahn surveys this scene with the satisfaction of a man who
thinks that duty has been done. "Actually, our policies are both
realist
and left-wing. But to be persuaded of this, people are going to have to
abandon the old benchmarks", because "the days when being left meant
that
you believed in the continuous extension of the public sector are long
since gone" (9).
Centre-right policies
Will the severity of the world economic crisis result in Europe's
social
democrats being pushed to the left? Social democracy is currently in
government in most EU countries, so this provides a suitable
institutional
basis for change. But it also needs the political will capable of
rising to
the challenge. Today it is patently clear that "the apparent coherence
of
the model of a new era of growth was deceptive" (10). A crisis that is
already affecting 40% of the world economy is unlikely to spare Europe.
The
present recession could tip over into depression. It threatens "the
legitimacy of the international capitalist economy" (11).
In the face of this pressure, Europe's middle classes are preparing for
an
imminent intensification of competition with Japan and the United
States.
Their priority is to reorganise the labour market, even if it means
using
"palliative measures" such as in-house training contracts and youth
employment projects as a way of avoiding too sudden a deterioration in
domestic markets. Giorgio Fossa, president of the Confindustria
(Italy's
employers' association), sums up the approach. "Raising employment
levels
depend on the use of several levers: interest rates, taxation, labour
costs
and flexibility" (12). During his recent meeting with Lionel Jospin,
Giovanni Agnelli, the head of Fiat, spelled out the terms of the
dilemma:
does growth have to be at the expense of rigour? The answer is "it
would be
good to have both, but it would be difficult" (13). Obviously, choices
are
going to have to be made. Robert A. Mundell, a professor at Columbia
University and recognised specialist in economic and financial affairs,
puts the position bluntly: the function of centre-left governments in
Europe is to follow centre-right economic policies because they have
scant
margins for anything else (14).
You need to be either short-sighted or complacent to see the beginnings
of
a Keynesian shift in all this, never mind radical reformism.
The neo-liberal social policies of the past two decades have destroyed
the
tools that used to be available for intervention. Monetary management
has
been delegated to the directors of the European Central Bank, who are
independent of Europe's governments. Systems of social protection are
being
dismantled. Privatisation has destroyed the classic lever of
interventionist industrial policy. The employers have been handed tax
concessions without being asked to do anything in return. The wage
relationship which was the basis for the Keynesian policies of the
post-war
period has been reversed by the abolition of index-linked wages, the
localisation of wage bargaining, a flexibility of working hours and the
weakening of trade unions and collective bargaining.
About all that remains is the manipulation of interest rates, assuming
of
course that the politicians succeed in prevailing over the monetarist
orthodoxy of the governors of Europe's banks. On this bold assumption,
and
as long as the crisis does not turn too quickly into depression,
investment
programmes financed by a European loan, a careful management of a euro
that
is not too strong in relation to the dollar (in order not to handicap
exports), and a limited and concerted control of capital flows, might
perhaps cushion the shock for a while. However, it will be too little
to
make a significant difference to unemployment levels.
A serious reforming policy would require a wide-ranging reform of
taxation,
a serious taxation of accumulated wealth, a drastic cut in VAT and a
commitment to progressive taxes on income from capital in order to
redistribute wealth without pumping up demand. It would mean taxing
movements of speculative capital, to be coordinated Europe-wide,
removing
banking secrecy and shutting-down tax havens. It would imply a
strengthening, rather than a dismantling, of social protection, an
active
policy of major public works and services, and would include taking
public
control over utilities (water, energy and transport) at the European
level.
And it would mean a ban on mass redundancies, the increasing of social
provision, the raising of low wages, and coordinated measures to force
a
cut in the working week to 32 hours without loss of wages.
What is needed now is not purely economic or management remedies, but
political choices. There is no doubt that such measures would prompt an
immediate flight of capital, a credit squeeze by the banks and great
anger
in the finance markets, which are notoriously unforgiving. So what can
be
done to counter the blackmail of the employing classes and the "social
killers"? If we want to initiate a bold policy of job-creation and
social
development, we need to build a broad-based movement of opposition to
the
employers. Meet force with force. The citizens versus the market.
And we should begin by having the courage to break the straitjacket of
the
convergence criteria and the stability pact. This is "an opportunity to
get
out of the impasse of Amsterdam" says Jack Lang (15). So why don't we
go
for it? France's secretary of state for European affairs, Pierre
Moscovici,
says himself that "this is not our treaty" (16). So now is the time to
renegotiate it. Otherwise what is the point of having a left and a
string
of left-wing governments across Europe?
In the same article, Mr Moscovici gives his answer. "There is no
suggestion
here of questioning the stability pact." Obviously, if these
governments
are going to adopt more radical measures, they will not do it under
their
own steam. As so many times in the past, it will only happen through
pressure from the social movement, and driven by a new relationship of
forces.
Leaving aside national differences and variations, the Third Way of
this
New Centre turns its back on the classic social democratic policies.
When
asked his opinion about a tax on speculation, Tony Blair replied "No, I
would say that that is the wrong thing to do, because you actually want
people to move money very, very quickly... My view is that the global
market, in the end, is a good thing for us." (17). Ask yourself who
exactly
is the "us" in this. As for Lionel Jospin, his courage is confined to
saying yes to the market economy but no to the "total marketisation of
society" - what is now being called the "market society". As if there
were
not a logical link between the one and the other.
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* Philosophy teacher at the University of Paris-VIII. Recent works
include
Le Retour de la question sociale: le renouveau des mouvements sociaux
en
France (with Christophe Aguiton) (Page Deux, Lausanne, 1997); Lionel,
qu'as
tu fait de notre victoire? (Albin Michel, Paris, 1998).
Translated by Ed Emery. This article © Le Monde Diplomatique
(1) International Herald Tribune, Paris, 28 September 1998.
(2) Anthony Giddens, The Third Way, the renewal of social democracy,
Polity
Press, London, 1998, p. 45.
(3) Bodo Hombach, Aufbruch - die Politik der neuen Mitte (New
Beginning:
The Politics of the New Centre), Econ Verlag, Zurich, 1998.
(4) Anthony Giddens, op. cit., pp. 24 and 43.
(5) René Cupérus and Johannes Kandel (ed.), "The magical return of
social-democracy", in European Social-Democracy, Transformation in
Progress, Friedrich Ebert Stiftung, Amsterdam, 1998.
(6) Donald Sassoon, A Hundred Years of Socialism, Fontana, London,
1997.
(7) International Herald Tribune, 30 September 1998.
(8) L'Expansion No 580, 10 September 1998. The same article announces
that
the president of the north region, Michel Delebarre, was about to join
the
circle, as was the new present of the PSA, Jean-Martin Folz.
(9) Alternatives économiques, Paris, September 1998.
(10) On the dynamics of the crisis, see particularly Charles-André
Udry,
"Ouragan boursier ou crise de l'économie capitaliste internationale", a
series of three articles in Le Courrier (Geneva), 21 and 22 September
and 1
October. See also Robert Brenner, "Crisis of productive investment and
speculative crisis", New Left Review No 229, London.
(11) Financial Times, London, 16 September 1998.
(12) Il Sole-24 Ore, Milan, 28 October 1998.
(13) Il Sole-24 Ore, Milan, 30 October 1998.
(14) El Pais, Madrid, 8 November 1998.
(15) Jack Lang, Le Monde, 19 August 1998.
(16) Pierre Moscovici, Le Monde, 27 October 1998.
(17) BBC Radio 4, 30 September 1998, quoted in Marxism Today, special
issue
November-December 1998..
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